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Au cours du chapitre précédent, nous avons exploré trois des outils principaux que le Saint Esprit utilise dans le but d'accomplir notre sanctification – l'Ecriture, la conscience et la prière. Pourtant, il reste encore au moins une demi-douzaine d'autres outils importants. Afin de réagir au travail de sanctification du Saint Esprit, il nous faut nous familiariser avec ces autres outils essentiels du métier.

Sommaire


1.Abnégation de soi et Vie en tant que disciple

2. Des épreuves le long de la route
3.La place de la loi
4.L'église
5.Les sacrements
6.Adoration et louanges
7.Débat de groupe
8.Lectures recommandées


Abnégation de soi et Vie en tant que disciple
Il y a quelques années, la marque Fritos a lancé sur le marché des chips pimentés très forts. Je tentai de dissimuler le plaisir que j'éprouvai en pensant que, puisque les enfants ne supporteraient pas le piquant de ces chips, je n'aurais pas à les partager avec eux.
Au magasin, les petits me demandèrent : « Hé, papa, pourquoi on prend ce goût-là? On n'aime pas! ». Je sais, pensai-je. Voilà précisément pourquoi je les prends.
Méditez sur Jean 15, 13. Quelle est la mesure de l'amour vrai?
Quelques mois plus tard, Fritos abandonna cette saveur... sans aucun doute suite à des ordres émanant de là-haut.
Le célèbre leader chrétien chinois Watchman Nee a écrit un jour : « Rappelons-nous que la seule raison de toutes les incompréhensions, de toutes les pleurnicheries, de tous les mécontentements, c'est que nous nous aimons nous-mêmes en secret. Je peux seulement ajouter que pour certains d'entre nous, ce n'est même pas un secret. Nous pouvons tenter de cacher notre égoïsme, il réapparaît inévitablement à la surface. Il vaut beaucoup mieux répondre à l'appel de Jésus et prendre directement en charge cet amour de soi. »
Et il disait à tous : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix chaque jour, et qu'il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi, celui-là se sauvera. » (Lc 9, 23-24)
'Il y a en chacun de nous un ennemi que nous tolérons à nos risques et périls. Jésus l'a appelé 'vie' ou 'soi', ou encore, comme nous l'exprimerions, la 'vie en soi'. Permettre à cet ennemi de vivre signifie, à la fin, tout perdre. Cependant, lorsqu'on le renie et que l'on donne tout pour le Christ, à la fin on ne perd rien, mais l'on préserve tout jusqu'à la vie éternelle.
- A.W.Tozer

La possibilité nouvelle de procéder à une abnégation de soi est possible tous les jours à l'école des disciples du Christ.

Pourquoi cette clé très oubliée de la vis chrétienne est-elle si importante? Parce qu'elle surmonte l'égoïsme, nous permettant d'aimer Dieu et les autres.
Le mariage est une institution où l'égoïsme est très vite exposé. J'ai souvent dit à mon épouse (en blaguant un peu): « Chérie, ce n'est pas que je ne t'aime pas. C'est juste que je m'aime plus ». Heureusement, Dieu nous équipe d'une croix sur mesure apte à éliminer de telles attitudes.
Ne vous laissez pas convaincre par des théories psychologiques fumeuses qui nous enseignent qu'il nous faut d'abord nous aimer nous-mêmes avant d'atteindre une intégrité. L'Ecriture ne nous ordonne à aucun moment de nous aimer nous-mêmes. Nous nous aimons déjà trop comme cela. En fait, nous nous accordons le bénéfice du doute dans presque tous les cas possibles. Nous nous plaignons des conflits avec les autres alors que nous nous flattons de nos nobles intentions. Si seulement nous étendions aux autres la
Pour approfondir : Dans Ephésiens 5, 28-33, quelle hypothèse sous-entend-on dans l'exhortation de Paul?
même indulgence que nous nous accordons... nous vivrions dans un monde magnifique.
Lorsque Jésus expliqua que l'une des conditions pour atteindre la vie éternelle était « d'aimer son prochain comme soi-même », il ne sous-entendait en aucun cas que l'amour de soi était stupide. Il disait plutôt « aime ton prochain comme tu t'aimes (déjà) toi-même » - ça fait déjà beaucoup d'amour. Ce n'est cependant pas quelque chose qui vient spontanément.
1 Pensez à quelqu'un qui a un besoin particulier. Comment pourriez-vous l'aider à travers un sacrifice au cours de la semaine suivante?
Il s'agit peut-être de l'une des choses les moins naturelles que vous ayez à accomplir. L'amour des autres ne vient que lorsque l'on pratique l'abnégation de soi le long du sentier que parcourent les disciples.
C'est dans le service que l'abnégation et l'amour ont leur intersection. Jésus nous a donné l'exemple suprême en acceptant la croix pour nous. C'était l'acte ultime d'un service désintéressé. Mais tout au long de sa vie il a placé les besoins et le bien-être des autres avant les siens. Qu'il s'agisse de laver les pieds de ses disciples ou de nourrir une foule affamée, notre Seigneur a montré l'exemple. Dans Philippiens 2, Paul décrivait l'attitude serviable et d'auto-abnégation de Jésus comme un modèle que tous les chrétiens devraient imiter.
Ce n'est pas seulement à vos propres intérêts que chacun de vous doit viser, mais aussi aux intérêts des autres. Votre attitude devrait refléter celle du Christ Jésus : Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave... (Php 2, 4-7)
« L'abnégation de soi est ce qui attend les fils de Dieu lorsqu'ils prennent possession de leurs dévotions privées. Elle commence par un témoignage et d'autres services envers notre Seigneur. Elle est l'un des éléments les plus douloureux de toute épreuve menant à la sainteté. Le reniement de soi est la clé pour répondre aux nombreuses questions pratiques qui rendent perplexe l'esprit sobre du croyant d'aujourd'hui. Comprendre correctement cette question religieuse de base éliminerait une série d'erreurs concernant l'évangélisme, la sanctification et la vie pratique. »
- Walter Chantry

Un autre livre de ce genre, Des Disciplines pour la Vie [Disciplines for Life], énumère en détail les différentes manières religieuses de vivre une existence de disciple. Des exercices spirituels tels que le jeûne, la prière constante et la confession demandent un effort, mais ils en valent la peine et nous promettent des récompenses dans cette vie et dans celle qui nous attend.
Des épreuves le long de la route
L'un des conseillers de Job présumait avec justesse : « C'est l'homme qui engendre la peine comme le vol des aigles recherche l'altitude » (Job 5-7). Cela a été notre condition depuis la Chute. La plupart de ces difficultés, bien entendu, sont le résultat de nos propres péchés et folies. Plus d'une fois, j'ai aggravé mes maux de tête simplement en raison de mon entêtement à me préoccuper.
Lorsque Clara et moi sommes victimes de frictions dans notre mariage, le plus souvent, mon égoïsme est en cause. Que nous souffrions des conséquences de notre mauvais comportement ne doit pas nous surprendre. Toutefois, le Seigneur peut même, dans sa grande grâce, utiliser celles-ci pour nous permettre de prospérer dans la sainteté, si nous nous repentons et nous appliquons à en tirer des enseignements.
Mais qu'en est-il de ces épreuves – ces scénarios semblables à ceux de Joseph – pour lesquels nous ne sommes pas responsables? Il est très improbable que nous soyons réduits en esclavage par les membres de notre famille, mais parfois ce sont les autres qui commettent des péchés contre nous, ou bien nous sommes affligés simplement parce que nous vivons dans un monde déchu.
Joseph a vu ce qui se passait. Il a reconnu sa destinée éternelle et celles de ceux qui l'entouraient. Grâce à cela, il a été capable d'apprécier la façon dont la souveraineté de Dieu dirigeait les circonstances de sa vie. Comme il le dit à ses frères : « Le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l'a tourné en bien, afin d'accomplir ce qui se réalise aujourd'hui : sauver la vie à un peuple nombreux » (Ge 50, 20).
Pour approfondir : Pourquoi Dieu a-t-il demandé à Abraham de sacrifier Isaac (Genèse 22, 1-18)? Selon vous, quelles émotions Abraham a-t-il éprouvées alors qu'il se préparait à obéir à Dieu?

Lorsque les événements semblent nous barrer la route, il nous faut réaliser que notre Père a un dessein et son intérêt principal est notre réponse. En effet, il n'est pas superflu d'affirmer que Dieu nous met face à des difficultés afin de nous pousser en

avant, dans une confiance dépendante en lui : « Souviens-toi de tout le chemin que le Seigneur ton Dieu t'a fait faire pendant quarante ans dans le désert, afin de t'humilier, de t'éprouver et de connaître le fond de ton coeur : allais-tu ou non garder ses commandements? Il t'a humilié, il t'a fait sentir la faim, il t'a donné à manger la manne que ni toi ni tes frères n'aviez connue, pour te montrer que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche du Seigneur (Dt 8, 2-3).
Qui donc a humilié les israélites, les faisant mourir de faim? Etait-ce Satan? Non, c'était Dieu. Dans quel but? Afin qu'ils réalisent combien ils avaient besoin d'une relation continue et vitale avec lui. Faites une pause afin de laisser ce concept pénétrer en vous : Dieu est prêt à sacrifier votre bonheur à court terme afin de mener à bien en vous son projet de grâce et d'éternité. En tant que chrétien authentique, il vous faut « passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu » (Ac 14, 22). Ne méprenez pas la discipline
« Lorsque nous affrontons des événements douloureux, nous perdons confiance parce que nous tendons à voir ces moments difficiles comme une preuve de l'absence de Dieu, plutôt que de sa discipline et de son intérêt paternels. Dans Hébreux 12, 7, pourtant, on peut lire ce passage : 'Endure la difficulté comme une discipline; Dieu vous traite comme ses fils'. L'auteur de l'épître aux Hébreux n'a pas donné de définition de ces difficultés. Il n'a pas suggéré que certaines épreuves faisaient partie de la discipline de Dieu, alors que d'autres pouvaient ne pas y avoir de lien. Il a simplement expliqué qu'il faut endurer des épreuves – toutes – en tant que discipline de Dieu. Il vous faut être certain que peu importe les épreuves que vous aurez à affronter au cours de votre vie, et d'où elles proviennent, Dieu en a le contrôle souverain et les utilise en tant qu'instrument de discipline dans votre vie. »
- Jerry Bridges

d'amour de votre Père pour de la cruauté ou de la négligence.

Joseph a appris ce que nous tous devons apprendre : « Avec ceux qui l'aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien, avec ceux qu'il a appelés selon son dessein » (Ro 8, 28). Il ne fait pas les choses à moitié, il collabore en tout. Même dans des cas de viol, d'abus sexuels subis pendant l'enfance, de handicaps de naissance ou de maladies en phase terminale, Dieu le souverain a toujours un plan de rédemption menant à sa grande gloire.
Afin de comprendre ici l'affirmation de Paul, il nous faut nous concentrer sur l'emploi du temps de Dieu, non pas sur le nôtre. Son but est que nous soyons conformes à l'image de son fils. De ce point de vue, les malheurs et injustices – qui nous semblent souvent très défavorables – sont perçues comme un « bien » parce que leur but est de nous faire ressembler au Christ.
Cela n'est pas aisé à accepter ou à comprendre. Je ne vous blâmerais pas de demander :
Méditez sur 1Pierre 1, 6-7. Voilà une manière de voir la souffrance qui vous permettra d'endurer les épreuves les plus difficiles.


« Comment Paul peut-il affirmer que tout s'applique à fonctionner correctement pour mon bien? Je vois beaucoup de choses qui marchent bien pour moi, mais nombreuses sont celles qui sont contre moi. » Laissez-moi répondre à cela par une illustration.
Avant que ne soient inventées les montres digitales, l'intérieur d'une montre consistait en un nombre d'engrenages, certains tournant dans un sens, d'autres dans le sens opposé. A première vue, il peut sembler improbable que quelque chose d'utile résulte d'un tel assemblage. Toutefois, en remontant la montre, bien que les rouages tournent dans des directions opposées, tous travaillaient ensemble afin de faire avancer les aiguilles de la montre.
C'est le même procédé que Dieu utilise pour l'organisation providentielle de l'univers... et de nos vies. Il nous faut réaliser que Dieu s'intéresse tellement à notre croissance spirituelle (sanctification) qu'il est prêt à sacrifier notre bonheur temporel pour nous garantir une bénédiction éternelle.
Il est facile d'être un chrétien lorsque les choses vont bien. Mais dans la tourmente faite de circonstances difficiles, certains doutent de leur capacité à maintenir leur loyauté envers
2 « De l'Epreuve au Triomphe » est un thème biblique consistant. En utilisant une référence biblique pour chacune des épreuves citées plus bas, complétez le victoire ultime dont chacun de ces individus a fait l'expérience.

-Un homme aveugle dès la naissance (Jean 9,3)
-
-Les chrétiens persécutés à Jérusalem (Actes 8, 1,4)
-
-La stérilité d'Elisabeth (Luc 1, 5-7, 13-17)
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-La crucifixion de Jésus (Philippiens 2, 8-11)
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-L'appel d'Abraham pour sacrifier Isaac (Genèse 22, 15-18)

-
le Christ. Souvent, alors que je n'étais qu'un tout jeune chrétien, je lisais le passage des reniements de Pierre et je me demandais si un jour j'aurais fait la même chose. Peut-être avez-vous déjà eu les mêmes pensées. Le fait est, cependant, que Jésus a prié pour Pierre et lui a rendu une utilité à travers la grâce.
La raison pour laquelle nous persévérons en tant que chrétiens est le fait que Dieu lui-même nous préserve :
« Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent; je leur donne la vie éternelle; elles ne périront jamais et nul ne les arrachera de ma main. Mon Père, quant à ce qu'il m'a donné, est plus grand que tous. Nul ne peut rien arracher de la main du Père. Moi et le Père, nous sommes un (Jn 10, 27-30, ajout d'accentuation).
Méditez sur 1Pierre 1, 3-5. Dieu lui-même promet de nous protéger par son pouvoir jusqu'à la fin.

Il est difficile d'imaginer une déclaration de protection plus emphatique et plus rassurante.
« La doctrine [de persévérance] déclare que ceux qui son régénérés sont sauvés par leur persévérance dans la foi et dans une vie chrétienne menée jusqu'à la fin. Dieu les incite à continuer à persévérer », écrit J.I.Packer. La Parole de Dieu nous dit que Jésus Christ sauve « de façon définitive » ceux qui par lui s'avancent vers Dieu (Heb 7, 25).
Donc, chaque chrétien peut avoir l'assurance qu'il ou elle persévèrera, non pas grâce à sa propre force ou capacité, mais parce que Dieu tient à nous préserver.
La Place de la Loi
Les chrétiens sont souvent désorientés quant au rôle joué par la loi de Dieu dans la sanctification. Il m'est arrivé d'entendre des personnes proclamer haut et fort, sans aucune qualification, que la loi avait été supprimée – bon débarras. Il m'est également arrivé d'entendre exactement le contraire de la part d'aucuns dont les plans de réforme de la société visent à instaurer une nouvelle application complète de la loi de l'Ancien Testament, à la manière dont est appliquée aujourd'hui la loi islamique dans certains pays musulmans
'Les suppliques du Christ apportent une telle aide à la foi que celle-ci résiste même dans ses moments les plus difficiles. A chaque fois que nos vies sont attirées vers les pièges du diable, comme celle de Pierre l'a été, il nous est impossible de nous appuyer sur notre seule force, pas même sur notre propre foi, mais seulement sur la fidélité du Christ dans la prière pour ses faibles frères. Cette certitude apporte de la consolation. Elle apporte aussi l'assurance que rien ne nous séparera jamais de l'amour de Dieu pour le Christ.'
- Sinclair Ferguson

radicaux. De mon point de vue, aucun de ces extrêmes ne rend justice à l'enseignement du Nouveau Testament sur le sujet.

Avant de poursuivre, clarifions ce que nous entendons par « la loi ». C'est au théologien Bruce Milne que je dois la description suivante :
'Par « loi », nous entendons ici les prescriptions morales fondamentales de l'Ancien Testament résumées dans le décalogue [Les Dix Commandements]. Les lois officielles de l'Ancien Testament ont été remplacées dans le sens où le Christ les a complétées; la législation de l'Ancien Testament a cessé d'être normative dans le sens où l'église a remplacé la théocratie d'Israel. Les principes sous-jacents des lois officielles et sociales sont toujours pertinents et d'application.'
La définition de Milne représente une distillation de nombreuses études théologiques très raisonnées. On y perçoit d'importantes distinctions entre l'utilisation de la loi aujourd'hui et la manière dont elle était appliquée à l'époque de l'Ancien Testament. Elle tient également compte de la signification complète de la personne et du travail de notre Seigneur. La venue de celui-ci, bien qu'en accord avec la loi, a résulté en une conception totalement nouvelle de la signification de la loi. L'Ecriture montre la transition que nous avons faite depuis les esclaves de la loi jusqu'à ses fils : « Mais quand vint la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils, né d'une femme, né sujet de la Loi, afin de racheter les sujets de la Loi,
'La loi nous mène à l'Evangile. L'Evangile nous sauve de la malédiction de la loi mais nous redirige à son tour vers la loi afin d'en chercher l'esprit, sa bonté et son esprit. La loi de Dieu est toujours une lumière à nos pieds. Sans elle nous trébuchons, butons et nous mouvons à tâtons dans l'obscurité.'
- R.C.Sproul

afin de nous conférer l'adoption filiale » (Gal 4, 4-5).
Milne a effectivement réfuté l’institutionnalisation des lois de Moïse de la part des soi-disant réformateurs, mais qu’en est-il de ceux qui considèrent la loi comme nulle et non avenue ? La loi est-elle une aide stimulante ou un obstacle obsolète ?

La réponsenon-équivoque à cette question est … que les deux interprétations sont valables. Si nous considérons la loi comme un moyen de réparer les injustices aux côtés de Dieu (justification), alors la vraie sanctification nous sera refusée, comme elle le fut pour les pharisiens. Ils n’arrivaient pas à voir que jamais l’application des lois n’avait comme but de nous justifier, pas même sous l’Ancienne Alliance. D’autre part, si nous comprenons le dessein de Dieu par rapport à cette loi, alors elle reste un outil utile dans notre quête vers la sanctification.
La loi a toujours représenté la personnalité de Dieu, en reflétant son intérêt dans la sainteté. Les Dix Commandements sont toujours un véritable résumé des attentes morales et éthiques de Dieu vis-à-vis de la race humaine.
Méditez sur 1Timothée 1, 8. Dans ce verset, quel « si » a de l'importance?

Posons-nous une autre question fondamentale : pourquoi Dieu a-t-il donné ces « prescriptions morales » en premier lieu ? Si la loi n’a jamais eu pour but de nous justifier, quel est sa raison d’être ?
Réduire le mal. Selon l’Ecriture, l’ « utilisation légale de la loi » est utile afin d’enrayer la propagation du mal (1Ti 1, 9-11). Puisque l’absence de loi menace à la fois la dévotion individuelle et la société, certains vérifient sa nécessité. Dans cette optique, la loi de Dieu correspond à une loi criminelle séculaire.

Nous montrer nos péchés. « Alors pourquoi la loi ? Elle fut ajoutée en vue des transgressions, jusqu’à la venue de la descendance à qui était destinée cette promesse » (Gal 3, 19). Comme la Nouvelle Version de la Bible l’indique, la loi fut ajoutée pour que « les méfaits deviennent légaux », à savoir pour que les hommes prennent clairement conscience de la distinction entre le bien et le mal. Ou encore, comme l’affirme William Hendriksen, « pour faire surgir en son cœur et en son esprit un sens de culpabilité aigu ». J.B.Phillips
Pour approfondir : Lisez Deutéronome 4, 1. Pourquoi en va-t-il de notre intérêt d'obéir à la loi?

l’exprime bien dans sa traduction de la Bible : « C’est la rectitude de la loi qui montre combien nous sommes tordus » (Ro 3, 20). Une fois notre vraie nature mise à nu, la loi peut accomplir son dessein crucial suivant.
Nous mener au Christ. « Avant la venue de la foi », écrit Paul, « nous étions enfermés sous la garde de la loi, réservés à la foi qui devait se révéler » (Gal 3, 23). S’essayer à satisfaire les requêtes de la loi est futile. Voilà, en réalité, la révélation que la loi est censée amener. Elle existe dans le but de nous montrer notre condition de péché, de faiblesse, de désespoir. « Voilà pourquoi la loi est devenue notre mentor afin de nous mener au Christ, pour que nous soyons justifiés par la foi » (Gal 3, 24). Après avoir laissé nos personnalités légalistes se démener dans la rigidité des requêtes de la loi, nous serons fin prêts à nous « tourner vers Dieu et son Fils Jésus Christ pour obtenir pardon et pouvoir ».
Servir de ligne directrice pour une vie religieuse. Comme les barrières de sécurité le long des autoroutes, la loi est là pour nous empêcher de dévier de notre trajectoire. Elle clarifie également la route à suivre. Torah, le mot hébreu signifiant « loi », a plusieurs significations, y compris « le genre d'instruction qu'un bon parent donne à son enfant ». Dieu, en tant que notre Père, veut nous épargner des difficultés inutiles. Si nous voulons vivre intelligemment, il nous faut garder sa loi.
Lorsqu'elle se rapporte au Christ, notre relation envers la loi change radicalement. Ce qui nous motive à obéir à ses décrets n'est plus la peur mais la gratitude. Lorsque nous réalisons que le Dieu qui nous a créés, qui rachète nos péchés, qui nous soutient par sa grâce imméritée est digne de notre obéissance joyeuse, nous nous écrierons, comme le psaume, « Que j'aime ta loi! » (Ps 119, 97).

3 Aimer la loi de Dieu est une chose; aimer les lois de l'Oncle Sam en est une autre. Quelles lois parmi les suivantes avez-vous aimé avant de devenir un chrétien? Et à présent? (Cochez toutes les réponses correspondantes)

Non-chrétien                                                                                                                     Chrétien

 ♦                Ne pas dépasser la limite de vitesse imposée                                                     ♦

 ♦                Déclarer tous les revenus imposables                                                                 ♦
 ♦                Ne pas vendre de l'alcool aux mineurs                                                                ♦
 ♦                 Attachez votre ceinture                                                                                     ♦


Ceux qui considèrent que la loi est obsolète et sans importance posent un certain nombre de questions auxquelles il vaut la peine de répondre :
- La loi n'a-t-elle pas cessé d'exister ?
Seulement en tant que moyen d'atteindre la justice. « Car la fin [but, accomplissement] de la loi, c'est le Christ pour la justification de tout croyant » (Ro 10, 4).
Paul n'a-t-il pas dit que nous « ne sommes pas sous la loi » (Ro 6, 14)?
Il est vrai que la force qui contrôle nos existences est à présent la grâce, et non pas la loi. Ce que Paul voulait dire, c'est que « nous ne sommes plus condamnables pour avoir échoué à maintenir la loi ».
« La loi lie-t-elle toujours le chrétien?... 'Non', en ce sens que son acceptation de notre part devant Dieu ne dépend pas d'elle. Christ, dans sa mort, a accompli en totalité toutes les requêtes de la loi, pour que nous en soyons délivrés. Elle n'a plus de droits sur nous. Elle n'est plus notre maître. 'Oui', dans le sens où notre nouvelle vie est toujours un lien. Nous sommes toujours 'en service'. Nous sommes toujours des esclaves, bien que libérés par la loi. Cependant, notre service a changé de motivation et de moyens. Pourquoi sommes-nous à son service? Non pas parce que la loi est notre maître et qu'il nous faut lui obéir, mais parce que Christ est notre époux et parce que nous le désirons. Non pas parce que l'obéissance de la loi mène au salut, mais parce que le salut mène à l'obéissance de la loi. La loi dit : « Fais-le et tu vivras ». L'évangile dit : « Tu vis, alors fais-le ». La motivation a changé. »
- John R.W.Scott
Jésus n'a-t-il pas aboli la loi? Pas du tout. « N'allez pas croire que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir mais accomplir » (Mt 5, 17). « Ce que Jésus a détruit », écrit J.I.Packer « étaient des présentations inadéquates de la loi, non pas la loi elle-même (Matthieu 5, 21-48; 15, 1-9; etc.). En rendant ces présentations plus vraies, il a en réalité réédité la loi ». Jésus a clarifié l'esprit de la loi, en disant en effet « Pas d'adultère, pas même en, pensée. Pas de meurtre, pas même de haine ».
C'est le plus grand privilège du chrétien que d'être libéré de la loi. Toutefois, nous ne devons pas interpréter cela comme un commentaire désobligeant sur la loi. La loi n'est pas en cause, c'est nous qui le sommes; elle est faible parce que notre chair est faible. Heureusement, ce que nous n'arrivions pas à faire, Dieu l'a fait pour nous.
Car ce que la loi était dans l'impuissance de réaliser, affaiblie par la nature du péché, Dieu l'a fait en envoyant son propre Fils sous l'apparence d'un homme à la merci du péché afin qu'il soit livré au péché. Il a également condamné le péché chez l'homme immoral, afin que les critères de justesse de la loi se retrouvent en nous, qui ne vivons pas dans une nature immorale mais en accord avec l'Esprit (Ro 8, 3-4, ajout d'accentuation).
Cette discussion peut être résumée de la sorte : la loi est toujours en vigueur et sert une noble cause. Cependant, notre statut sous la loi a changé pour toujours au travers du
Méditez sur Romains 10, 4. A travers notre union avec le Christ, nous avons complété en totalité les obligations de la loi.
Christ. Le rôle de Dieu dans nos vies est à présent celui d'un Père, non d'un juge. Lorsque nous commettons le péché, nous lui faisons de la peine et sommes punis, mais pas déshérités. Il nous traite avec l'amour enrichissant d'un père, et non pas avec la désapprobation légale d'un juge.
L'Eglise
La vie chrétienne est nécessairement une vie de groupe. L'idée d'un homme ou d'une femme lié(e) à la religion, qui soit à l'écart d'une église sainte est inconcevable pour le Nouveau Testament. Pourtant, aujourd'hui, une grande majorité des américains pensent qu'ils peuvent servir Dieu aussi efficacement tout en étant à l'écart de la communauté de croyants. Voici comment a exprimé ce concept une personne interrogée lors d'un sondage Gallup (ndt. entreprise spécialisée dans les sondages) : « Je suis ma propre église ».
L'une des conséquences malheureuses de l'« individualisme borné » américain est un mouvement indépendant qui empêche de nombreuses personnes de former les relations durables qui caractérisent l'église. La résistance à l'engagement au nom de la liberté a pour conséquence une croissance spirituelle ralentie.
Ensuite vient la peur qui paralyse les gens au moment où ils en viennent à considérer leur implication dans l'église :
Que va-t-il se passer s'ils se rendent compte de comment je suis réellement?
Tout le monde a une vie bien rangée, sauf moi.
Je suis différent des autres.
'La Bible ne connaît pas de religion solitaire. Monsieur, désirez-vous servir Dieu et obtenir l'accès au paradis? Rappelez-vous, il est impossible de servir Dieu dans la solitude. Il vous faut trouver des compagnons ou en créer.'
- John Wesley
J'ai entendu si souvent des commentaires tels que ceux-ci que je peux dire avec certitude que tous les membres de l'église ont (ou ont eu) de telles pensées. On peut répondre à ces craintes en disant que l'église est composée de personnes imparfaites qui, avec l'aide de Dieu, apprennent à le suivre. Personne n'est un parvenu. Vous êtes imparfait? Très bien! Vous ferez largement l'affaire.
L'égoïsme est un autre problème qui isole les personnes de la communauté de l'église. Certains personnes sont simplement trop préoccupées par elles-mêmes pour tenir compte des autres. Mais le fait est que nous avons besoin les uns des autres. « On ne peut pas se déclarer chrétien » écrit Charles Colson, « et en même temps affirmer être en-dehors de
Pour approfondir : Lisez 1Thessaloniens 5, 4-11. Comment le dernier verset de ce passage renforce-t-il l'appel de Paul qui incite à vivre en tant que "fils de la lumière"?

l'église. Un tel comportement serait de l'hypocrisie – voire du blasphème. La sanctification peut seulement avoir lieu dans le contexte d'une communauté chrétienne. Il n'y a rien qui puisse remplacer l'encouragement et l'avertissement qui émane de frères et soeurs fidèles au sein de l'église. Le Nouveau Testament contient trente passages où l'on peut lire « les uns les autres », ce qui montre l'importance de vies partagées. De plus, nous ne tirons que des bénéfices de gens qui montrent leur foi en action, en nous montrant comment être de bons maris, de bonnes épouses, de bons parents, amis ou collègues. Comme nous l'avons mentionné dans le chapitre précédent, avoir une place dans un petit groupe où vous pouvez connaître et être connus est très important.
S'ajoute à cela le fait que c'est à l'Eglise que le Christ a donné les présents des apôtres, des prophètes, des évangélistes, des pasteurs et des enseignants. Pourquoi? Dans le but d'équiper les saints afin que ceux-ci agissent pour le ministère pour lequel ils ont été désignés (Eph 4, 11-13). Dieu est un guide spirituel pour les chrétiens au sein de l'église locale. C'est dans l'église que nous recevons les soins religieux et que nous nous entraînons à servir. Nous pouvons remercier Dieu pour les ministères parachrétiens et tout le bien qu'ils répandent, mais ils ne sont pas indispensables.
L'Eglise, oui.
Les sacrements

Si vous avez grandi en compagnie des services de l'église, vous avez probablement une certaine familiarité avec les sacrements. Bien que les traditions chrétiennes ne s'accordent pas quant au nombre et à la pratique des sacrements, il y en a deux, le baptême et la communion, qui se sont toujours distingués comme typiquement chrétiens et qui sont au centre de la vie de l'Eglise. Ces deux sacrements sont essentiels au même degré dans la vie de chaque croyant.
Un sacrement est vraiment une promesse de Dieu qui se déroule sous nos yeux. Il nous a été dit que nos péchés sont lavés par le sang de l'Agneau. Alors, il nous est demandé de prouver notre foi dans cette promesse en suivant le Christ à travers les eaux du baptême. De la même manière, nous recevons la promesse de la vie éternelle et de la compagnie de Jésus. Il nous est alors permis de communier avec lui lorsque nous recevons le repas du Seigneur.
Ces actes ne sont pas magiques. Le Baptême ne forme pas un chrétien. Ce sont plutôt les chrétiens qui sont qualifiés pour être baptisés. La grâce du salut n'est pas non plus impartie par la communion. Pourtant, le Christ est certainement présent par son Esprit lorsque nous nous rappelons de son corps meurtri et de son sang versé.
4 Citez deux (au moins!) bénéfices « indispensables » que vous avez obtenu en vous impliquant dans la vie paroissiale?

Ces règles ont une grande importance pour notre sanctification. Elles nous rappellent avec vivacité et expérience les grandes vérités de la foi chrétienne – notre rédemption à travers le travail que Jésus Christ à mené à bien et notre association permanente avec lui jusqu'à son retour pour nous. Ou, tout comme l'a formulé Sinclair Ferguson, elles apportent « un éclaircissement nouveau quant à notre union et communion avec le Christ. Elles nous ramènent à sa fondation et nous poussent à sa consommation dans la gloire ». Les sacrements portent au plus haut ces vérités et nous aident à garder une fermeté essentielle à la croissance spirituelle.
Adoration et louange
J'ai récemment participé à une conférence sur l'orientation religieuse. La prière d'ouverture était très convaincante, cependant personne d'entre nous n'a été particulièrement touché. La session du lendemain, toutefois, a commencé par une adoration. Cette fois, lorsque le pasteur a prié avant de commencer son sermon, des louanges verbales, des mains levées et des 'Amen' dispersés ponctuaient chacune de ses phrases. Quelle était la différence? L'adoration avait dirigé nos coeurs vers le haut et nous avait adoucis à l'Esprit de Dieu.
Pour approfondir : Qu'a vu le serviteur d'Elisée lorsque Dieu lui a ouvert les yeux au-delà des circonstances? (2Rois 6, 15-17)

Parmi nos grands privilèges en tant que chrétiens, aucun n'est plus important que le privilège de l'adoration. Celle-ci a l'immense pouvoir de rendre aux choses leur importance. Il est tellement facile dans le monde déchu d'aujourd'hui d'être « déphasé », de perdre contact avec la grandeur et la piété de Dieu. La confiance en soi d'une part et le découragement de l'autre peuvent nous empêcher de percevoir notre grand Seigneur. Cependant, lorsque commence l'adoration... lorsque sont Esprit fait lever nos yeux pour soutenir une fois de plus la majesté et le miracle de Dieu... nous sommes de nouveau en contact avec les réalités éternelles. De plus, en acclamant la grandeur de Dieu, nous augmentons invariablement notre humilité et cela nous place dans une position parfaite pour recevoir la grâce. Chacun ferait bien de répéter les paroles de cet hymne qui dit « Come Thou font of every blessing, tune my heart to sing your praise » (ndt. Chanson de Sara Groves, activiste américaine et chanteuse de chansons chrétiennes – « Viens, source de toute bénédiction, accorde mon coeur pour chanter tes louanges »).
5 Prenez une ou deux minutes pour lire le Psaume 77 et répondez ensuite aux questions suivantes :

-Comment le coeur de l'auteur est-il désaccordé? (v. 2, 4, 7-9)
-Comment résoud-il de ses doutes? (v. 10-12)

-Comment l'adoration change-t-elle sa vision de Dieu? (v. 13-20)

Le psaume 95 nous offre un merveilleux modèle de louange et nous permet de mieux comprendre son rôle dans la sanctification :

« Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons le Rocher de notre salut; approchons de sa face en rendant grâce, au son des musiques acclamons-le... Entrez, courbons-nous, prosternons-nous; à genoux devant le Seigneur qui nous a faits! Car c'est lui notre Dieu, et nous le peuple de son bercail, le troupeau de sa main. Aujourd'hui, si vous écoutiez sa voix! N'endurcissez pas vos coeurs... » (Ps 95, 1-2; 6-8)
' Le combustible de la prière est la véritable vision de la grandeur de Dieu; le feu qui fait prendre ce combustible est la vitesse de l'Esprit Saint; la fournaise rendue vivante et brûlante par la flamme de la vérité est notre esprit renouvelé; enfin, la chaleur de nos affections qui en résulte est une adoration puissante, qui se manifeste par des confessions, des désirs, des acclamations, des larmes, des chants, des cris, des têtes baissées, des mains levées, et des vies obéissantes. '
- John Piper


Après nous avoir invités à chanter, a crier, à remercier, et à glorifier, le psalmiste nous presse de nous prosterner en adoration. Il nous demande également de ne pas endurcir nos coeurs à l'écoute de la voix de Dieu. La connection n'est pas une coïncidence : Dieu parle fréquemment à nos coeurs lorsque nous sommes en adoration. Il nous exprime sa majesté, sa souveraineté sur nos vies, le soin providentiel qu'il nous accorde, et d'autres choses merveilleuses. Il peut également nous révéler certains secteurs où il nous faut  changer ou nous aventurer dans de nouveaux domaines. Si nous n'écoutons pas, ou si nous endurcissons nos coeurs comme l'a si souvent fait Israël lors de ses errances sauvages, nous risquons d'être confrontés au mécontentement et à la punition de Dieu.
En qualité de pasteur, je suis parfaitement au courant des épreuves qu'endurent les gens au cours de la semaine, et aussi de mes propres limites dans l'aide que je leur apporte. Mais lorsque nous nous réunissons le dimanche matin en tant qu'église pour l'adoration, je remarque que Dieu utilise en grande proportion ces moments pour guider son peuple. Ceux qui sont découragés, qui sont seuls ou qui vivent dans la crainte trouvent tous les mains fortes et tendres de Dieu qui sont là pour les élever alors qu'ils sont en train de l'adorer.
Je ne pense pas qu'il existe une stratégie pastorale plus efficace à aider les gens que celle qui consiste à les mener dans le lieu de culte où Dieu lui-même peut pourvoir à leurs besoins. Dans un lieu de culte, les vies sont changées.
Discussion de groupe
1.Pouvez-vous citer un sacrifice que vous avez fait pour quelqu'un d'autre?
2.« Nous nous aimons déjà trop comme cela », écrit l'auteur (page 70). Etes-vous d'accord ou pas?
3.Décrivez une épreuve qui vous a concerné et qui s'est bien terminée.
4.Quels bénéfices spécifiques peuvent résulter d'une épreuve que vous affrontez en ce moment?
5.Ce chapitre a-t-il changé votre opinion sur la loi? Expliquez.
6.Qu'est-ce que la loi n'a jamais eu pour but de faire? (Page 75)
7.En réponse à votre invitation à vous rendre à l'église, votre voisin vous rétorque (avec une touche d'arrogance), « Je suis ma propre église ». Que répondriez-vous?
8.Lisez tout haut la citation de John Piper sur cette page. Pour quelle raison les vies obéissantes dérivent-elles naturellement de l'adoration?

Lectures recommandées

Disciplines for Life [Des disciplines pour la vie] par C.J. Mahaney and John Loftness (Gaithersburg, MD: Sovereign Grace Ministries, 1992)
Trusting God [Avoir confiance en Dieu] par Jerry Bridges (Colorado Springs, CO: NavPress, 1988)
The Body [ Le Corps ] par Charles Colson and Ellen Santilli Vaughn (Dallas, TX: Word, Inc., 1992)
Desiring God [Désirer Dieu] par John Piper (Portland, OR: Multnomah Press, 1986)
In the Shadow of the Cross: Studies in Self-Denial [Dans l'Ombre de la Croix : Etudes de l'Abnégation de Soi] par Walter J. Chantry (Carlisle, PA: Banner of Truth, 1981)

Références

1. ↑ Watchman Nee, The Release of the Spirit (Coverdale, IN: The Sure Foundation, 1965), p. 16.
2. ↑ A.W. Tozer,The Pursuit of God (Camp Hill, PA: Christian Publications, Inc., 1982), pp. 22-23."
3. ↑ Walter Chantry, The Shadow of the Cross (Carlisle, PA: The Banner of Truth Trust, 1981), p. 7.
4. ↑ Jerry Bridges, Transforming Grace (Colorado Springs, CO: NavPress, 1991), p. 182.
5. ↑ D. Martyn Lloyd-Jones,Romans 8:17-39: The Final Perseverance of the Saints (Grand Rapids, MI: Zondervan Publishing House, 1975), pp. 169-170.
6. ↑ Sinclair Ferguson, The Christian Life (Carlisle, PA: The Banner of Truth Trust, 1989), p. 174.
7. ↑ J.I. Packer, Concise Theology (Wheaton, IL: Tyndale House, 1993), p.242.
8. ↑ Bruce Milne,Know the Truth (Leicester, England: InterVarsity Press, 1982), p. 153, note.
9. ↑ R.C. Sproul, “The Law of God” in Tabletalk, April 1989.
10. ↑ William Hendriksen, New Testament Commentary: Galatians (Grand Rapids, MI: Baker Book House, 1968), p. 140.
11. ↑ J.I. Packer, The Ten Commandments (Wheaton, IL: Tyndale House, 1977), p. 12.
12. ↑ Ibid., p. 16.
13. ↑ Anthony A. Hoekema, Saved by Grace (Grand Rapids, MI: Eerdmans Publishing Co., 1989), p. 225.
14. ↑ John R.W. Stott, Men Made New (Grand Rapids, MI: Baker Book House, 1966, 1984), pp. 65-66.
15. ↑ J.I. Packer, The Ten Commandments, pp. 17, 18.
16. ↑ Charles Colson and Ellen Santilli Vaughn, The Body (Dallas, TX: Word, Inc., 1992), p. 70.
17. ↑ David Powlison, Dynamics of Biblical Change, course syllabus (Laverock, PA: Christian Counseling and Educational Foundation, 1993), p. 5.
18. ↑ Sinclair Ferguson,Christian Spirituality: Five Views of Sanctification, Donald L. Alexander, ed. (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 1988), p. 74.
19. ↑ John Piper, Desiring God (Portland, OR: Multnomah Press, 1986), p. 66.

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